Aux Diablerets, à Autrans (France) ou dans divers autres festivals européens, les documentaires liés au Népal se multiplient. «Avec le Grand Nord et la montagne rédemptrice, c’est l’une de nos trois grandes tendances en termes de programmation cette année», reconnaît Jean-Philippe Rapp.
Les raisons de cette visibilité accrue, le directeur du Festival international du film alpin des Diablerets (FIFAD) les explique d’abord par le tremblement de terre de l’an dernier. «Le Népal évoque quelque chose de particulier dans la tête de nombreux alpinistes. Beaucoup ont été choqués et touchés par cette catastrophe qui a fait 8000 morts.» L’onde de choc du séisme a aussi eu une résonance audiovisuelle. «Tout d’un coup, des productions liées à cet événement sont apparues, ce qui est normal. Je n’ai pas cherché des films népalais, ils se sont présentés d’eux-mêmes. S’ils ont été sélectionnés, c’est que la qualité est au...