La demande était venue du président de Saint-Gingolph lui-même. Werner Grange avait interpellé en août dernier le Conseil d’Etat sur la situation chaotique que vivait sa commune. En effet, l’exécutif gingolais traversait, à ce moment-là, une législature mouvementée où deux conseillers sur sept ne siégeaient plus depuis plusieurs mois.
Silence, tout va bien
Le préfet du district montheysan, Alphonse-Marie Veuthey, était alors intervenu comme médiateur auprès de la commune. Après avoir auditionné chaque conseiller municipal séparément, il a présenté son rapport, il y a quelques semaines, au Canton. Depuis lundi, celui-ci est désormais connu. «Nous avions hésité à le communiquer car la situation s’est améliorée à Saint-Gingolph et nous ne souhaitions pas ajouter de l’huile sur le feu», avance en préambule le médiateur.
De ces entretiens, le préfet tire plusieurs constats globaux. Problèmes relationnels au sein de l’exécutif, surcharge de travail pour les conseillers restants, manque de communication et de...