Massés sur la ligne de départ, les participants au premier Mud Day organisé à Aigle sont gonflés à bloc. A la question «C’est quoi votre métier?» diffusée par les haut-parleurs, des dizaines de poitrines se libèrent: «La boue! La boue! La boue!»
Casquette bleue sur la tête, Martin Horn observe une vague s’élancer à toute vitesse. Le tracé de 13 kilomètres regroupant 22 obstacles dignes d’un parcours du combattant, c’est lui qui l’a préparé. Et le fait que sa femme fasse partie des quelque 5000 «mud guys» ne l’a pas incité à atténuer les difficultés. «Plus que la condition physique, la volonté prime. La clef du succès est à 90% dans la tête», assure-t-il. «Il n’y a pas de limite de temps et les gens viennent surtout s’éclater entre potes.»
«Même Chuck Norris a hésité»
Un second groupe s’échauffe. La Valaisanne Doris Mabillard,...