Le journalisme sportif a toujours été un monde à part. Bien des rédacteurs en chef "vieille génération" le savaient d'ailleurs fort bien: il n'y a pas meilleure formation pour un stagiaire que de commencer par le sport. Car le journalisme sportif est exigeant: horaires de fous, week-ends et soirées pris à longueur d'années, déplacement longs, lointains et surtout nombreux. Mais encore faculté d'écrire très vite (le match se termine à 22 h 45 et le dernier bouclage est à 23 h 10), si possible pas trop mal et posséder l'esprit de synthèse (et parfois d'inventivité) pour envoyer un papier qui ait un début, une fin, le résultat du match et quelques appréciations intelligentes pour couronner le tout et sans vexer une équipe et la femme du capitaine...
J'ai appris, vendredi dernier, avec une immense tristesse le décès à 56 ans d'Anne-Marie Portolès. Elle travaillait depuis 1987 à la RTS comme...