Fary, vous jouez ce dimanche au Théâtre du Martolet votre spectacle «Hexagone», qui interroge l’identité française. Dans quelle mesure le contexte actuel l’a-t-il fait évoluer au fil des mois?
Le contexte a eu un impact plus sur l’engouement suscité et sur mon besoin de raconter ces choses-là au public. C’est l’énergie autour d’«Hexagone» qui a évolué. Plus ça avançait, plus j’avais le sentiment que ce spectacle était nécessaire et d’actualité. C’est un échange avec la France, où je me demande ce qui fait qu’on partage finalement tous une même nationalité. Et aussi ce qui nous distingue du reste du monde.
Comment se fonde-t-elle, justement, l’identité française?
Pour moi, elle est plus sociologique qu’historique. On est toujours héritier de ce qui nous a précédés, mais il est rare que tout ce bagage soit contenu dans l’identité personnelle de tout un chacun. A mon sens, ce qui demeure de cette identité est...