A 48 heures du second tour de la présidentielle, la France est dans l’expectative. Quinze ans après son père Jean-Marie, Marine Le Pen se retrouve plongée dans un duel inédit face à un indépendant, Emmanuel Macron et son mouvement En marche.
Le 23 avril dernier, le Pays d’Evian et la Vallée d’Abondance ont principalement soutenu François Fillon. Le leader des Républicains mis sur la touche, ses soutiens se retrouvent devant un choix inédit. «Pour moi, ce sera le ni, ni. Je ne voterai ni Macron, ni Le Pen, souligne Eric, attablé au comptoir d’un bar de la route nationale à Saint-Gingolph France. Fillon a payé pour les affaires et je ne me retrouve dans aucun candidat de ce second tour. Voter ainsi pourrait profiter au Front national? Peut-être, mais comme beaucoup, j’en ai ras-le-bol de la politique actuelle.»
Promesses non tenues
A ses côtés, Gérard, binational: «De nombreux citoyens ont...