«Lorsque la déviation de Saint-Gingolph sera opérationnelle, la circulation à travers la localité diminuera. Ce que nous voulons, c’est créer des conditions-cadres pour inciter les gens à faire une halte chez nous. Il en va de notre développement économique et touristique», précise Bertrand Duchoud, président de Saint-Gingolph.
Jeudi soir, en compagnie de la Maire Géraldine Pflieger, il a présenté le concept des Belvédères sur la frontière. Ce projet – le premier mené en commun de A à Z de part et d’autre de la douane – prévoit de créer un circuit racontant l’histoire locale, avec les paysages comme support. «Une sorte de musée à ciel ouvert», commente la paysagiste Clothide Rigaud. Trois belvédères seront situés en Suisse, trois en France. «Pour notre part, ce projet est lié à la refonte de la traversée du village qui concernera tant le passage des voitures que des piétons», note la Maire Géraldine Pflieger. Budget français : 2,5 millions d’euros, dont 800'000 pour les belvédères. Côté suisse, la facture devrait avoisiner les 1,2 million de francs. Des fonds Interreg sont espérés pour 500'000 euros en France et 300'000 francs en Suisse.
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