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«Ces réseaux sociaux qui gagnent à diviser». Le grain de sel de Patrick Ferrari

02 oct. 2020, 20:13
Patrick Ferrari, journaliste au "Nouvelliste"

Je suis sur Facebook depuis 2009. L’idée de base était vachement sympa. On pouvait retrouver des amis, rester en contact et partager les photos des bons moments vécus ici ou ailleurs. Et puis, c’est parti en vrille. Impossible de dire quand exactement. Mais l’espace de rencontre s’est transformé en champ de bataille. Les coups de gueule ont mis une branlée aux coups de cœur et cet outil censé nous rapprocher s’est mis à nous diviser.

Cette semaine (comme presque toutes), c’était la guerre sur mon fil d’actualité. Comme Facebook me connaît trop bien il m’a servi chaque épisode de l’enquête d’Heidi News sur le «complotisme franco-suisse». Un article, c’est fait pour ouvrir le débat. Mais une fois sur les réseaux, les insultes pleuvent et la haine se déchaîne dans chaque camp. Sans voir notre interlocuteur, on se permet trop souvent n’importe quoi.

Le pire? C’est que cette confrontation permanente est au cœur du business des géants du web. Il faut dire que cette polarisation est terriblement efficace pour nous garder en ligne et se traduit en de juteuses rentrées publicitaires. En vrai, les réseaux gagnent à diviser. Et si un jour on arrivait tout simplement plus à discuter?

 

 

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