D’ici à l’été, la Confédération développera un certificat Covid uniforme, infalsifiable et reconnu à l’international. Il permettra aux personnes vaccinées, guéries et en possession d’un test au résultat négatif d’enregistrer ces données. Le certificat devra être établi dans le lieu où la personne est testée ou vaccinée et sera compatible avec le certificat vert numérique de l’Union européenne.
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Deux des 50 solutions encore étudiées
Dans ce contexte, 50 propositions ont été soumises à la Confédération, dont celle de la start-up valaisanne eLoop et de son système appelé PIC. L’application est déjà utilisée depuis le début de l’année comme carnet vaccinal digitalisé et sécurisé en France. Mais jeudi, Berne a annoncé que seules deux solutions sont encore dans la course, celle développée par l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT) et celle des groupes SICA/ELCA. La variante valaisanne ne sera donc pas la référence suisse.
PIC reste sur le marché
Pascal Detemmerman, fondateur d’eLoop, se dit déçu mais ne baisse pas pour autant les bras. «Nous allons continuer à développer PIC pour la Suisse et la France prioritairement. La Confédération pourra certes recommander son application mais les autres produits resteront disponibles pour les citoyens.» Il souligne également que PIC est valable pour l’enregistrement de tous les vaccins. «Non lié à des systèmes gouvernementaux, le système PIC restera indépendant tout en répondant aux standards internationaux.»