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Calmy-Rey sort du cockpit

06 févr. 2010, 05:59

«Un ministre, ça ferme sa gueule; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne.» Ainsi parlait Jean-Pierre Chevènement, homme de lettres, cofondateur du Parti socialiste français, fondateur du Mouvement des Citoyens, plusieurs fois ministre brillant de François Mitterrand. Chevènement qui prouvera par deux fois qu'en politique on peut joindre le geste à la parole. En 1983, il claque la porte du gouvernement pour protester contre l'expérience «libérale» qui séduit le président. Rebelote en 1991, lorsque, ministre de la Défense, il s'oppose à l'envoi des troupes de la République en Irak.

Tout le monde n'a pas l'étoffe d'un Chevènement. Prenez Micheline Calmy-Rey! A peine son collègue Merz s'enfonce-t-il dans la mélasse des listes de citoyens allemands ayant comptes en Suisse, listes proposées contre espèces sonnantes et trébuchantes à la ministre des Finances d'outre-Rhin, que la socialiste vole au secours de... sa collègue germanique! Oui, elle comprend. Oui, elle aussi aurait réfléchi devant pareille...

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