Benjamin Roduit a compris le fonctionnement de la Berne fédérale. Débarqué en cours de législature, il n’a eu d’autre choix que d’arriver en arriviste pour faire vite. Et il a réussi son entrée. Il est parvenu à se creuser une place profondément ancrée afin d’éviter le sort souvent malheureux des viennent-ensuite faciles à déraciner, à l’heure du renouvellement général du Parlement.
Sa plus grande réussite, qui démontre aussi son instinct tactique, aura été de se placer très vite dans l’incontournable Commission de la santé et des assurances sociales. Une...