A cinq jours du verdict des urnes, Le Nouvelliste a posé les cinq mêmes questions aux deux camps pour tenter de cerner les enjeux d’un scrutin qui a déchaîné les passions au pied du barrage de Mauvoisin.
Membre du comité d’initiative, Edith Fellay rappelle par exemple que les partisans d’une nouvelle institution indépendante prônent la création d’un Conseil bourgeoisial séparé «pour éliminer les conflits d'intérêts, supprimer l'inertie décisionnelle, renforcer l'efficacité et le dynamisme des deux entités, alléger la charge du conseil communal».
Un argumentaire qui ne trouve pas grâce aux yeux de la conseillère communale Valérie Guigoz, en charge du dicastère de la Bourgeoisie au sein de l’exécutif bagnard. «La bourgeoisie peut compter aujourd’hui sur l’important dispositif administratif de l’administration communale (juriste, expert comptable, géologue, chargé culturel, ingénieurs civils, architectes, etc…). Qui plus est sans contrepartie financière. Il en résulte une gestion efficace et très professionnelle des affaires bourgeoisiales et du patrimoine… » Selon cette partisane convaincue du statu quo, l’initiative a malheureusement déjà divisé les Bagnards. «Si le oui l’emporte le 17 juin prochain, il est plus que certain que de nombreuses blessures seront impossibles à panser…»
Article complet à lire dans Le Nouvelliste du mardi 12 juin.