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Parc régional naturel de la vallée du Trient: les citoyens pourront donner leurs idées

Deux ans après le lancement du projet de parc régional naturel autour de la vallée du Trient, le comité de pilotage passe à la deuxième étape en lançant des soirées citoyennes participatives dans les sept communes concernées.

09 sept. 2020, 16:30
Le parc régional de la vallée du Trient réunirait des communes de plaine et de montagne autour d'une seule entité axée sur un développement économique durable.

En automne 2018, les sept communes de Salvan, de Finhaut, de Trient, de Vernayaz, de Martigny-Combe, de Saint-Maurice et d’Evionnaz s’unissaient autour d’un projet de parc naturel régional pour la région de la vallée du Trient. Deux ans plus tard, le comité de pilotage, coprésidé par Florian Piasenta (président de Salvan) et Emmanuel Revaz (député vert de Salvan), présente les résultats de l’étude de faisabilité.

Il ne s’agit pas d’attirer toujours plus de monde et de créer des embouteillages, mais de le faire mieux en pensant aussi au bien-être des habitants.
Florian Piasenta, président de Salvan et président du comité de pilotage du projet 

«Cela comprend deux axes principaux. Il faut démontrer que la région possède de fortes valeurs naturelles et paysagères et un potentiel de marché», détaille Emmanuel Revaz. Ainsi, l’étude du patrimoine naturel de la zone de 222 km2 a révélé seize sites naturels inventoriés au niveau fédéral (gorges du Trient, les prairies sèches de la Bâtiaz, la source du Trient) ou régional (bisses du Trient) et 29 autres sites d’importance. En parallèle, 65 objets culturels ont été identifiés.

 

 

Pour Florian Piasenta, le label Parc naturel régional aiderait à valoriser ce patrimoine, mais pas n’importe comment. «Pour un développement harmonieux et durable, les réflexions doivent intégrer les questions de mobilité, d’hébergement, d’agriculture, d’énergie, de sensibilisation, etc. Il ne s’agit pas d’attirer toujours plus de monde et de créer des embouteillages, mais de le faire mieux en pensant aussi au bien-être des habitants.»

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Des projets dictés par les citoyens

Si les conseillers communaux des sept communes ont tous voté en faveur du parc régional naturel, reste à convaincre la population. Pour entendre les attentes des acteurs de terrain, deux ateliers participatifs ont déjà eu lieu, rassemblant des représentants des milieux de l’agriculture, de l’énergie, de la forêt, de l’artisanat, de la pêche, etc. 

Les soirées citoyennes permettent de développer le projet de la base vers le haut et non l’inverse.

Durant le mois de septembre, des séances d’information citoyennes seront mises sur pied dans chacune des sept communes. «Cela permet de partir de la base vers le haut et non l’inverse. Nous développerons les projets dictés par les habitants», déclare Florian Piasenta. En parallèle, une plateforme digitale a été créée pour recueillir les souhaits et les idées des citoyens. 

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Vers une votation en 2025

En avril 2021, les communes entendent déposer le dossier au canton, qui le défendra ensuite auprès de la Confédération. Une fois le label «candidat» obtenu, la région bénéficiera d’une aide financière fédérale pour réaliser les premiers projets. A la fin de cette phase de test de trois à quatre ans, les citoyens seront appelés à voter pour fonder le parc régional naturel de la vallée du Trient pour une durée de dix ans. 

En savoir plus : le site du parc régional naturel Vallée du Trient

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