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Martigny: six ans de prison confirmés pour le prédateur sexuel

Vendredi, le Tribunal cantonal a confirmé la peine de six ans de prison infligée en 2019 par le Tribunal de Martigny à un Martignerain. Il était accusé d’avoir abusé sexuellement de cinq jeunes femmes qu’il ramenait chez lui après des soirées arrosées.

17 juil. 2020, 11:52
Le condamné (ici au tribunal à Martigny lors du premier procès l'an dernier) avait fait appel devant le Tribunal cantonal.

Condamné à six ans de prison par le Tribunal de Martigny l’an dernier, un trentenaire martignerain a été jugé coupable pour la seconde fois vendredi par le Tribunal cantonal (TC) qui a confirmé ces six années derrière les barreaux. Le condamné était accusé d’avoir profité sexuellement de l’état fortement alcoolisé de cinq femmes.

Alors qu’elles avaient trop bu dans un bar ou une discothèque en ville, le prévenu, rentier AI, leur proposait de se reposer chez lui, afin qu’elles ne rentrent pas à leur domicile dans cet état. 

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Lors de l’enquête, le récit détaillé livré par les victimes avait été corroboré par des messages du prévenu, notamment lorsqu’il avait écrit à une victime: «Je comprendrais que tu m’en veuilles à vie.»

Appel partiellement admis

L’homme avait fait appel contre le premier jugement et demandait son acquittement, la défense estimant que les plaignantes devaient assumer leur comportement lors de ces soirées arrosées entre 2012 et 2017.

La cour cantonale a admis partiellement l’appel sur certains points. Elle confirme sa condamnation pour contrainte sexuelle et tentative de viol sur une femme et parle, pour les quatre autres femmes, d’actes sexuels sur des personnes incapables de résistance.

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Dans son jugement de 111 pages basé sur un dossier de plus de 3000 pages, le TC exige que cet homme bénéficie de mesures thérapeutiques, à cause d’un risque élevé de récidive. Les juges ont relevé le mode opératoire récurrent de cet homme qui «par ses crimes sur plusieurs femmes dont deux mineures, profitait de leur grande faiblesse ou de leur quasi-inconscience pour agir», allant jusqu’à «photographier sa dernière victime alors qu’il en abusait». Sur certaines images, la victime semble inconsciente ou endormie.

Le condamné peut encore porter son affaire devant le Tribunal fédéral.

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