«J’ai dérapé, mais je n’ai pas voulu tuer. Je n’ai pas violé ma femme.» Condamné en octobre dernier à Martigny à onze ans de prison, un quinquagénaire valaisan était rejugé à sa demande jeudi par le Tribunal cantonal (TC).
Ce drame à huis clos a eu pour cadre une maison isolée dans la région de Martigny. En 2015, ce mari n’accepte pas que sa femme le quitte. Ayant préparé tout un scénario, il précipite son épouse au bas des escaliers. Elle se casse un bras et a le visage en sang.
Au lieu d’appeler les secours, le mari nettoie le visage de sa femme, tente de lui passer des menottes achetées le matin même. Il veut l’emmener dans la chambre à coucher. Madame s’évanouit. Elle a mal, elle hurle. Lui l’a déshabille et l’aurait violée.
C’est seulement après qu’il l’emmène à l’hôpital. Arrêté puis libéré deux mois plus tard, le...