Julien Brellier force sa nature. Le natif d'Echirolles dans la banlieue sud de Grenoble vit un exil permanent depuis douze ans. Montpellier, Milan, Venise, Salerne, Edimbourg, Norwich et Martigny jalonnent son parcours de footballeur. Il ne se sent «ni l'âme bohème, ni celle d'un pigeon voyageur» malgré ce palmarès qui pourrait l'introniser conseiller averti des éditions du guide du routard. «J'ai toujours aspiré à la stabilité. Les circonstances m'ont fait bouger beaucoup plus que mes envies personnelles», avoue le nouveau milieu de terrain du FC Sion. La première intervient en 1995 lorsque les recruteurs de plusieurs clubs de première division remarquent un gamin qui se distingue en sélection régionale. Montpellier exerce une cour assidue. «La ville et le centre de formation m'ont tout de suite plu. Le club a vraiment mis la pression pour m'engager, il évoluait encore en première division et possédait une excellente réputation de formateur. Ces efforts...
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Une vie en exil
Julien Brellier a 26 ans. Il en a vécu la moitié loin de Grenoble, sa ville natale. Même s'il ne se sent pas l'âme d'un voyageur.
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