Depuis le 1er janvier, Chandonne, comme les autres communes de la région du Trient – Finhaut, Salvan, Vernayaz et Collonges- est confronté à un taux d’arsenic supérieur à la nouvelle norme de l’OMS de 10 microgrammes par litre. Mais dans ce village d’une centaine d’âmes sur la commune de Liddes, les 17 microgrammes d’arsenic par litre n’effraient pas. Suite à une séance d’informations publique, une seule personne a demandé à être approvisionnée en eau en bouteille informe le président de la commune, Stève Lattion.
La source d’eau problématique est située à 2000 mètres d’altitude et se situe en zone d’avalanche. «Aucune mesure ne pourra être prise avant la fin de l’hiver », poursuit le président. «Mais un filtre sera installé sur un point d’eau fixe dans le village où les habitants pourront venir se servir.» Dans l’intervalle, plusieurs bureaux spécialisés étudient les variantes possibles pour que l’eau de Chandonne redevienne buvable.