Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le canton du Valais veut inciter hôpitaux, cliniques et EMS à former plus de jeunes infirmiers ou assistants en soins

Le Valais entend résoudre le problème de relève dans les secteurs des soins et de l’assistance. Un projet de loi veut fixer le nombre de places de stage et d’apprentissage devant être mis à disposition par chaque institution sanitaire et prévoit une contrepartie financière

27 mai 2019, 17:00
Notre canton veut à tout prix favoriser la relève dans les professions non universitaires de la santé en mettant plus de places de stage et d'apprentissage à la disposition des jeunes Valaisans.

Booster l’intérêt des jeunes Valaisans pour les professions non universitaires de la santé: tel est l’objectif de l’avant-projet de loi que le canton met en consultation jusqu’à la fin mai. Un texte censé combler – en partie du moins – la pénurie de personnel indigène dans les professions en panne de recrutement en milieu hospitalier comme dans les EMS. Cela ne concerne bien sûr pas les médecins, mais bien les infirmiers, assistants en soins et santé communautaire, physiothérapeutes ou ambulanciers.

Un déficit de 48 diplômés

Et il y a urgence. Car à l’image du reste du pays, le système de santé valaisan souffre d’un cruel manque de relève. «C’est le cas en particulier pour les soins infirmiers. 114 diplômes ont ainsi été délivrés en 2016 dans notre canton alors que le besoin de nouveaux professionnels était de 162 personnes cette même année», confirme Victor Fournier le chef du Service valaisan...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias