«Lorsqu'il fait très froid et que l'air est stable, comme ces jours-ci, les effets de la pollution peuvent provoquer des augmentations non négligeables du nombre d'hospitalisations. Le nombre d'urgences cardiovasculaires augmente en moyenne de 3% pour une augmentation de 50 microgrammes au m3 de particules fines et de 6% pour 100 microgrammes. Dans certaines catégories de problèmes de santé, les augmentations peuvent être plus spectaculaires. Le nombre d'infarctus peut augmenter de 10%. L'effet est plus marqué chez les personnes âgées», explique le Dr Christian Schindler, directeur d'études à l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Institut tropical suisse de Bâle. Ces éléments ressortent d'une étude, rendue publique hier, menée en Suisse par cet institut tropical, sur mandat de seize cantons, dont le Valais. L'enquête porte sur les conséquences des poussières fines sur la santé.
Un effet instantané
«Les effets des particules fines sont quasiment instantanés», précise Guy Défayes, le chef...