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«Je ne peux pas laisser mourir quelqu'un»

La conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten a décidé d'interrompre l'incarcération du chanvrier de Saxon pour éviter son décès. Une décision controversée, mais qu'elle assume.

18 mai 2010, 05:01

«Je ne remets pas en cause le jugement qui a abouti à la condamnation de Bernard Rappaz à cinq ans et huit mois de prison», déclare la conseillère d'Etat Esther Waeber-Kalbermatten. Elle avoue qu'elle se trouve dans une situation qui n'est pas facile à gérer. «Au 49e jour de grève de la faim, j'ai reçu un certificat médical de l'hôpital de Genève où se trouvait Bernard Rappaz indiquant qu'il était dans une situation délicate. Le détenu souffrait de plusieurs complications. Il a dit qu'il ne voulait pas que sa vie soit prolongée et l'hôpital a assuré que rien ne serait fait pour la prolonger. Si je ne prenais pas de décision, Bernard Rappaz serait tombé dans le coma et serait mort.

Dans le domaine carcéral, tout est fait pour éviter les suicides. On se trouve dans un cas similaire. Pour moi, on ne peut pas dire «c'est sa décision» et...

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