DE GENEVE
En partance pour Göteborg, Stéphane Lambiel sait à quel sein se vouer! Celui d'une supportrice suédoise, chaude comme une allumette, coiffe de viking cornée sur la tête. Le Valaisan ne perd pas le nord. «Je n'ai qu'un souvenir du public suédois. C'était à Malmö, en 2003, aux championnats d'Europe. Elle s'était approchée de moi avec son costume et avait baissé son pull pour que je lui signe un autographe sur son sein.» Le champion sourit. Il ne joue pas Tartuffe. Ne clame pas qu'il faut cacher... son ambition. «Tous les jours, je pars à l'entraînement pour devenir champion du monde, et non pas parce que je l'ai déjà été deux fois.» Regarder devant soi, pas dans le rétroviseur. «Un troisième titre, c'est un bel objectif.»
Tranches de vie
Depuis sa médaille d'argent aux derniers «européens» de Zagreb - derrière le Tchèque Tomas Verner et devant le Français Brian...