Le feuilleton Bernard Rappaz ne vous agace pas? Moi, si! Attention pas celui forcément douloureux qui se joue derrière les murs d'une prison valaisanne, mais bien cette litanie usante qui ne cesse de squatter les colonnes complaisantes d'une certaine presse hors canton. Ces thuriféraires de Bernard Rappaz ont donc pris le parti d'en faire un martyre, une victime, «le chantre du chanvre». Oubliant au passage que le Saxonin a été jugé et re-jugé, condamné et re-condamné à plus de cinq ans de prison pour avoir amassé un joli pactole en faisant commerce lucratif d'un produit stupéfiant interdit. Tout le reste - son espoir de voir le cannabis être libéralisé ou encore les ventes de chanvre à fins thérapeutiques - n'est que billevesée et... poudre aux yeux.
Reconnu coupable - et plutôt deux fois qu'une - d'infractions graves à la loi sur les stupéfiants, le chanvrier de Saxon ajoute même aujourd'hui...