«Nous demandons au Conseil d'Etat d'agir rapidement et de trouver une solution pour interdire aux kiosques à fruits saisonniers, la vente de produits agricoles ne provenant pas de notre canton.» Le Grand Conseil a accepté tacitement cette demande contenue dans le postulat déposé par Laurent Léger (PDC du Bas). L’élu de Saxon trouve inacceptable que «des kiosques sous drapeau valaisan vendent des abricots étrangers, parfois depuis le début mai.»
Le Parlement a aussi accepté, toujours tacitement, un postulat des chrétiens-sociaux du Haut demandant au Conseil d'Etat «d'exiger que les vendeurs des bords de routes soient tenus de déclarer clairement la provenance de leurs abricots en indiquant le prix au kilo et le pays d'origine. Il faut de plus définir un standard minimal pour ces stands sur les bords des routes».
Les députés ont encore dit oui, (par 97 voix contre 12) au postulat émanant d’Erno Grand (PDC du Haut). Son texte demande «la fixation du début des récoltes de fruits correspondantes, une déclaration d’origine des produits aussi pour les fruits valaisans, des exigences en matière de stands de vente, la sécurité, des contrôles rigoureux et une action rapide.»
Tous les intervenants ont déploré l’état lamentable de certains kiosques à fruits se trouvant au bord des routes valaisannes, ce qui donne une image négative au Valais touristique et agricole. Le Parlement attend donc qu’il soit mis un terme rapidement à cette situation.
Cette question doit maintenant être analysée par le Conseil d’Etat.