Le 1er janvier prochain, la Suisse sera, enfin, dotée d’un système d’alerte enlèvement. Le commandant de la police cantonale, Christian Varone, a présenté hier devant la presse à Saxon son fonctionnement. «Le 1er janvier, le Valais sera prêt», a-t-il assuré.
Le témoin d’un enlèvement d’enfant doit s’adresser à la police cantonale. Celle-ci se rend sur place pour mener une enquête de proximité pour déterminer les circonstances. «Il a été décidé au niveau suisse de ne pas déclencher d’alerte lorsque l’enlèvement est le fait d’un des parents et lorsqu’il y a une disparition d’un mineur sans enlèvement», explique Christian Varone. La police doit également déterminer s’il existe un risque d’aggravation du danger pour la victime si le dispositif est mis en route.
Le déclenchement
Le déclenchement d’une alerte enlèvement est de la seule compétence de la police cantonale. Celle-ci essaiera, lorsque c’est possible, d’avoir l’accord des parents.
Une fois la décision...