«Demain» est à l’affiche encore lundi et mardi à Sion. Jeudi, nous étions une douzaine de spectateurs dans la salle: ce grand cinéma quasiment vide, pour un film dont la pertinence n’est pas à démontrer, laisse songeur.
Dans la veine d’autres documentaires pointant notre condition de consommateur malgré nous, ce film oppose la mobilisation citoyenne au pouvoir des multinationales dont les dirigeants politiques des pays les plus riches dépendent. Agriculture biologique, énergie verte et recyclage, exercice de la démocratie par la base et éducation sont logiquement présentés comme les axes d’un futur vivable pour l’humanité entière. Municipalités, entreprises ou actions communautaires des quatre coins du monde sont données en exemple.
Dans un article du journal «Le Temps», on apprend que «le film connaît un succès sans précédent pour un documentaire écologiste. En France, où il vient de recevoir un César, il frôle les 800 000 spectateurs.» Mais peut-on...