«On a à peu près tout fait sur le mec. Les bouquins sur lui, c'est un peu de la science-fiction.» Le ton est donné. S'attaquant à Farinet, Bernie Constantin n'allait pas répéter la même rengaine usée. Son «Farinet 21» - le titre l'indique - se situe au XXIe siècle. Faisant alors fi d'une pseudo-réalité, le rocker a pu laisser libre cours à son imagination pour raconter le bandit au coeur d'argent.
Comme toujours et dans un bric-à-brac hétéroclite et iconoclaste, l'iguane des Alpes mélange le rock et l'institution, le délire et les racines. Ici se rencontrent un chef de police cantonale, un fantôme «donneur d'opinion» et bien sûr un évêque sur son 31, «c'est le costard qui me coûte le plus cher en location», blague le rockeur, le sourire en coin. Surtout que le prélat officie en gants de boxe!
Sorti tout droit de l'imaginaire fantasque du chanteur, ce Farinet...