Dragan Mrdja se présente dans le hall de l'hôtel des Bains de Saillon. Il s'assied au côté de Goran Obradovic, mandaté pour jouer les traducteurs. L'international serbe sourit. Discrètement. Il se réjouit d'un échange qui évoquera les buts marqués au cours des trois derniers matches de Sion, de ces actions de jeu qui lui permettent d'exploiter ses qualités, d'une condition physique remise à niveau grâce à une préparation optimale. Pas besoin de paroles pour exprimer le soulagement que lui apporte cette réussite. Il se sent, il se lit dans ses attitudes sur le terrain, dans ses gestes à l'entraînement. «Quand tu travailles tous les jours devant le but pour marquer, la confiance grandit rapidement», explique le meilleur réalisateur du dernier championnat de Serbie. «J'ai l'impression que Roussey et moi parlons le même langage. C'est un ancien attaquant. Il sait ce dont j'ai besoin.»
Le technicien français lui inflige de nombreuses...