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Plus de 4 millions pour valoriser l'eau potable d'Isérables

Les travaux de construction de la conduite forcée destinée à l'acheminement et au turbinage du trop-plein d'eau potable entre Isérables et Riddes vont débuter dès les premiers jours de juillet.

01 juil. 2015, 14:39
La nouvelle turbine prendra place dans la microcentrale du Pied-du-Mont, à Riddes.

Station de Turbinage de Riddes.

Sacha Bittel/Le Nouvelliste

«La commune possède une vraie richesse que nous devons absolument valoriser et exploiter», résume le président d’Isérables. Concrètement, dans une année, l’eau sera amenée directement dans une turbine située dans la microcentrale du Pied-du-Mont, à Riddes. «L’apport de la nouvelle infrastructure est estimé à 600 000 francs par an», souligne Régis Monnet.

L’aménagement projeté dont le coup d'envoi des travaux sera donné ces jours prochains porte sur la pose d’une conduite de 250 millimètres de diamètre pour une chute de 677 mètres. Cette opération de transport et de turbinage des eaux a un coût, 4,5 millions de francs. «Afin de ne pas surendetter la commune, nous avons choisi la voie de la constitution d’une société anonyme, la Bedjuasse des Eaux, entièrement en mains communales.»

La microcentrale du Pied-du-Mont constitue le second palier du turbinage des eaux potables d’Isérables, le premier étant celui du Arzay qui, en 2014, a débouché sur une production de 2,1 millions de kWh (+ 7% par rapport à 2013) et des ventes d’énergie à hauteur de 400 000 francs (350 000 francs en 2013). Lorsque la nouvelle turbine du Pied-du-Mont qui récupère le trop-plein d’eau en provenance du Arzay sera opérationnelle,  la production d’électricité totale projetée sera de 5,6 GWh, soit la consommation annuelle d’environ 1300 ménages alors qu’Isérables compte 400 ménages pour 900 habitants.
 

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