Hivers longs, étés secs, gelées précoces ou tardives, vents et orages violents, imposants écarts entre températures diurnes et nocturnes caractérisent souvent le climat montagneux. Ceci étant dit, d’autres facteurs rentrent en ligne de compte: l’inclinaison du terrain, l’orientation et le pH de la terre. Prenez le temps et observez les prairies d’alpage bien fleuries. Un sol acide héberge des lupins, campanules, renouées, digitales ou benoîtes. Autant d’espèces aux multiples cousines horticoles, adaptées à l’altitude.
Les sols calcaires accueillent des asters, renoncules, hélianthèmes, myosotis, chardon bleu des Alpes et edelweiss. Ici encore, des variétés similaires mais d’origine horticole sont à privilégier. Prenez conseil, les plantes endémiques et sauvages de chaque terroir sont facilement identifiées par les pépiniéristes locaux. «Même si le sol est un peu acide, relève Joëlle Morand, horticultrice à la jardinerie Constantin de Martigny, faites confiance aux facultés d’adaptation des plantes. A titre de coup de pouce, je suggère...