A Riddes, la pente n'arrête pas les hommes

Un sentier où un bouquetin ne poserait pas un sabot. Qu’on vienne d’en haut ou d’en bas, c’est le seul accès au chantier de la conduite d’eau potable en cours de construction au-dessus de Riddes (Le Nouvelliste du 19 septembre). On l’avoue, nous - comme tout le matériel de chantier - y sommes allés en hélicoptère. Une pente à ne pas mettre un dahu dehors et pourtant plusieurs hommes y travaillent tous les jours. «Je pense qu’on doit avancer d’à peu près 40 mètres par jour», dit l’un d’eux. Et dans cette pente, c’est un exploit. En contrebas, le machiniste, cramponné à son araignée termine la cinquantaine de mètres de fouille qui le sépare de la falaise. La bestiole est solidement arrimée à un mélèze, mais pas grand-monde ne se risquerait à grimper dedans. «Et encore, où il est là, c’est presque plat», plaisante un de ses collègues. Et en...