Il fermera le FAC le 15 décembre. Dix-huit ans après avoir ouvert sa galerie d'art contemporain, le FAC, René-Pierre Antille dépose les armes. A son tableau de hauts-faits, cent et une expositions. Quand on lui demande d'où lui vient son goût pour les arts contemporains, il répond: «Je ne sais pas.» René-Pierre Antille, patron d'une régie immobilière sierroise et fou d'art contemporain, est une énigme, même pour lui-même.
Dans son esprit, deux choses ont déclenché la réalisation de ce «vieux rêve»: l'occasion d'obtenir des locaux bon marché, dans un immeuble en construction. Et le décès subit d'un ami. A ces deux impulsions, une troisième, pas moins décisive. La présence à Sion d'un jeune conservateur de musée, Bernard Fibicher, qui va lui ouvrir son carnet d'adresses et l'introduire dans le monde de l'art contemporain: «Il m'a encouragé, cadré, orienté.»
Le Valais compte à ce moment un petit panel de galeries, toutes...