Une tong sur les galets bordant l’étang du Rosel. En fin de semaine dernière, cette image capturée par l’un de nos photographes, Christian Hofmann, lors de la présentation à la presse de la Triennale Valais/Wallis 2017 a, indirectement, créé quelques remous.
Car c’est en toute bonne foi que le preneur d’image avait intégré son cliché à sa galerie de photographies sur l’événement d’art contemporain. «J’ai compris après le téléphone des organisateurs que cette chaussure avait été abandonnée par un passant et n’était pas une œuvre d’art.»
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Le pavé dans la gouille du Rosel a eu le mérite de créer le débat. Ou plutôt de le relancer. Car les passes d’armes autour du bien-fondé, de l’utilité et de la justification de l’art contemporain datent d’aussi loin que la première brèche ouverte par les «ready-made» (littéralement «déjà-faits») de Marcel Duchamp,...