Claude* est encore sous le choc. Le samedi 20 août, il a assisté à une scène digne des films sur la mafia et ses règlements de compte. Aujourd'hui, il veut témoigner, mais par crainte, il a préféré garder l'anonymat. La cinquantaine, père de famille, bien installé à Martigny, habitant un quartier jusqu'ici plutôt calme, Claude ne pensait pas voir un jour de tels actes à quelques mètres de sa maison.
En plein jour
Ce samedi, il est sur sa terrasse, en famille. Il est environ 20 heures lorsqu'u...