«Dès fin 2008, de nombreux remèdes relevant de la médecine complémentaire tels que la phytothérapie ou l'homéopathie ne pourront plus être vendus », dénonce Marianne Kleiner, conseillère nationale radicale appenzelloise. En effet, à partir de cette date, les médicaments complémentaires devront satisfaire aux critères et aux exigences de swissmedic pour être mis en vente. «Swissmedic demande de nombreux papiers, des études prouvant l'efficacité du médicament... Et juge le produit selon trois critères: sa qualité, sa dangerosité et son efficacité.» Or, les remèdes complémentaires ne peuvent souvent pas satisfaire à ces méthodes scientifiques adaptées aux seuls médicaments traditionnels.
Normes inadéquates
«Nos produits ne peuvent pas répondre aux normes allopathiques», explique Anne-Cécile Werlen, responsable scientifique chez homéolab, entreprise productrice de remèdes homéopathiques installée à Martigny. «Il n'y a pas un médicament par pathologie dans l'homéopathie mais un médicament par patient. Dès lors, comment réaliser des études en double-aveugle ou d'autres études comparatives...