Cinq cents volontaires pour tester des systèmes de sécurité biométriques. C’est ce que les scientifiques de l’Idiap à Martigny espèrent trouver d’ici au mois de septembre.
«Le plus grand défi est de réunir un panel représentatif de la diversité humaine», annonce Sébastien Marcel, directeur du centre de biométrie. S’il est facile d’atteindre des jeunes par le biais des réseaux sociaux, l’Idiap doit impérativement disposer de profils le plus varié possible – genre, âge, couleur de peau, origine… – les systèmes de sécurisation devant fonctionner pour tout le monde.
De plus, les scientifiques utilisent l’intelligence artificielle pour détecter les éventuelles fraudes. Basée sur la technique dite de l’apprentissage automatique, la démarche consiste à apprendre à un ordinateur à reconnaître les faux sur la base d’un grand nombre d’exemples de profils réels et usurpés. Les spécialistes ont donc besoin de plusieurs centaines de volontaires pour les aider.
Transparence et confidentialité
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