En près de cinq ans d’existence, la Bouche qui rit a sauvé près de 300 animaux. Des chèvres, des poules, des chevaux et d’autres animaux maltraités, abandonnés ou destinés à la boucherie ont bénéficié des bons soins du refuge de Martigny. Mais aujourd’hui, la structure devrait pourtant déménager et cherche des solutions pour poursuivre son travail, selon Radio Chablais.
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En cause: un projet de route qui passerait au beau milieu du refuge. «Des études sont en cours pour améliorer la circulation à la sortie d’autoroute. Certains plans envisagent la création d’une route à l’endroit du refuge actuel. Mais rien n’est encore décidé», explique le service technique de Martigny.
Une récolte de fonds pour un nouveau terrain
L’équipe de la Bouche qui rit a cependant préféré prendre les choses en main et cherche des solutions depuis quelques mois. Elle vient ainsi de trouver un terrain particulièrement adéquat pour demeurer à Martigny. «Cela offrirait plus d’espace, et des zones plus adaptées aux différentes espèces», motive Wendy Pichard. Seul problème, son prix. «La Bouche qui rit a donc créé un financement participatif début janvier pour récolter 80 000 francs et acquérir la parcelle.