Six matchs suffisent à Peter Zeidler pour abandonner son statut d’entraîneur inconnu. La télévision suisse romande lui consacre deux reportages, il effectue un passage remarqué, micro en main, à la Foire du Valais et même «Le Temps» s’intéresse au phénomène Zeidler. L’attention du public suit une courbe similaire. La curiosité polie qui s’exprimait lors de son accueil cède le rang à un soutien franc et total. Le technicien allemand passe une nouvelle épreuve demain au stade de Tourbillon. Ces coups de projecteur soutenus conserveront toute leur intensité uniquement en cas de victoire. Il en a parfaitement conscience.
Comment vivez-vous l’intérêt, public et médiatique, qui entoure votre personne depuis deux semaines?
On parle trop de moi. Je ne le dis pas par fausse modestie ou pour défendre une humilité trop forte. Ces attentions me flattent, mais elles ne détourneront ni ma concentration ni mon énergie de notre objectif commun: progresser et...