Les premiers travaux d’assainissement des Bains d’Ovronnaz ont débuté. Faisant suite à l’incendie qui a complètement ravagé le spa du centre thermal durant la nuit de jeudi à vendredi, ceux-ci devraient durer toute la semaine. De quoi permettre la réouverture de toute la partie piscine d’ici au 23 décembre. «Les entreprises de nettoyage spécialisées sont actuellement sur place. Elles vaquent à la remise en état du bassin intérieur, de la halle principale ainsi que des deux bassins extérieurs», explique Philippe Stalder, le directeur général de l’établissement.
Pour rappel, le secteur des piscines n’avait été que partiellement endommagé durant le sinistre. Le sol a été recouvert de suie, tandis que certaines planches du plafond ont souffert de la fumée et doivent être remplacées. «Il faudra également vider puis reremplir les bassins, rincer les filtres, nettoyer les sols en profondeur, ou encore éliminer les odeurs de fumée», détaille Philippe Stalder.
Des mesures d’assainissements nombreuses, mais qui ne gâchent pas l’espoir du directeur général : «Nous sommes sur les chapeaux de roues et allons faire de notre mieux pour que ce délai soit tenu.» Il ajoute par ailleurs que l’accès aux bassins, par le vestiaire, n’a souffert d’aucun dégât.
De nombreuses annulations
Vendredi, une enquête avait été ouverte par le Ministère public afin de déterminer les circonstances de cet incendie. Celle-ci suit son cours. «Nous n’avons pour l’heure aucun nouvel élément à apporter quant à l’origine de ce départ de feu. L’accès au spa est formellement interdit. Nous n’avons pas encore pu y pénétrer», confie Philippe Stalder, qui précise ne pas être en mesure d'articuler une date de réouverture du secteur spa.
En attendant la remise en état des bains, le restaurant, le kiosque, le bar de même que l’hôtel restent ouverts au public. Malgré cela, le directeur général des Bains d’Ovronnaz explique avoir dû faire face à de nombreuses annulations ce week-end. «Nous avons informé nos clients de cet incident. La possibilité leur a été offerte de reporter leur séjour à une date ultérieure.»