"En route pour la joie"... L'emprunt à Noir Désir n'est pas innocent. Astonvilla et le groupe de Bertrand Cantat s'étaient beaucoup croisés sur les scènes, comme sur celle des Victoires de la musique en 2002, où le chanteur Fred Franchitti et ses acolytes de l'époque se virent remettre le prix de l'artiste découverte de l'année. La route. C'est là, ses membres entassés dans un bus à sillonner la francophonie, qu'Astonvilla a toujours trouvé sa joie. Des débuts délicats sur une major aux années relativement glorieuses passées au sein du label Naïve. Jusqu'à la fatigue, jusqu'à l'usure, jusqu'à ce que le moteur lâche, après quinze ans de disques et de tournées.
Dans l'ombre
"Notre dernier album, sorti en juin 2014, s'intitule "Joy Machine". Parce qu'on voit Astonvilla un peu comme une machine à tourner, et qu'il n'y a pas de sensation meilleure que la scène... Mais c'est vrai qu'après quinze ans,...