Et c’est finalement dans le vieux cœur de Leytron que la magie opère quand les carnotzets s’ouvrent, quand les habitants révèlent leur âme vigneronne et alignent quelques humagnes de choix. Les langues se délient et chacun se prend à raconter son village à sa façon. Le gardien d’un puits du XIIIe siècle arbore la clé qui permet d’y accéder. Le peintre partage ses esquisses de chapelles oubliées. L’historien sort de ses tiroirs des trésors méconnus et le tailleur de pierres explique le tempérament vif des cailloux bleus de Dugny. Un nouveau visage de Leytron se profile soudain. Vestiges du passé et curiosités historiques, que nul panneau ne renseigne, sortent alors de l’ombre
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Un clocher classé
L’histoire foisonnante de Leytron ne se lit pas sur les murs du vieux bourg ravagé en 1550 par un incendie. Elle se recompose en revanche çà et là, au gré de bâtisses et vestiges...
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Leytron se dévoile dans "Habiter"
Accéder à la beauté secrète de Leytron se mérite. D'entrée de jeu, les cartes sont brouillées. Depuis la sortie d'autoroute, la commune offre l'image tranquille d'une bourgade tapie sous la proue de l'Ardévaz. Une vision aussitôt balayée aux abords du village par le trafic incessant de véhicules en direction de Saillon, Chamoson, Ovronnaz et l'explosion de constructions récentes et colorées.

Jean-Bernard Moulin Théo Chatriand, Jean Philippoz et Olivier Roduit divulguent les secrets de Leytron
sabine papilloud
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