Depuis mai 2006, Francisco Lopez, 24 ans, gère dans son appartement une mini-entreprise qui emploie cinq personnes à temps partiel. Celles-ci ont pour tâche de l'aider à effectuer les activités que son handicap l'empêche d'accomplir tout seul. C'est lui-même qui les a engagées grâce au projet pilote de «budget d'assistance». Si l'on en croit le témoignage qu'il a livré à la revue «Agile», le jeune homme s'épanouit en dehors du cadre institutionnel.
Le projet pilote expérimenté dans les cantons du Valais, de Bâle-Ville et de Saint-Gall ne fait cependant pas que des heureux. Selon un bilan intermédiaire, il coûterait plus cher que prévu et ne susciterait pas autant d'intérêt qu'escompté. «Faux», rétorque Dominique Wunderle de l'association d'usagers Cap-Contact qui fait office de succursale romande du projet. «Nous avons atteint nos objectifs en Valais grâce à des relais de proximité. Ils font malheureusement défaut à Bâle et Saint-Gall.»
Eviter l'institution
Autorisée...