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Fusions de communes: l’Etat du Valais préconise les mariages plutôt que les concubinages

Les collaborations intercommunales, c’est bien. Mais les fusions, c’est mieux. A condition de réfléchir à l’échelle de toute la région. Le canton a insisté sur ces points, lundi, lors de la présentation d’une étude sur les fusions.

03 févr. 2020, 16:18
Stéphane Coppey (Fédération des communes valaisannes), Frédéric Favre (ministre des institutions), Nils Soguel (Institut de hautes études en administration publique) et Gilles Léchot (Compass management services) ont présenté, lundi, les résultats d'une étude d'une année sur les fusions de communes en Valais.

«Pas besoin de fusionner, on collabore déjà.» Lundi devant les médias, l’Etat du Valais a invalidé cet argument fétiche des anti-fusions. Les collaborations intercommunales, ou les associations de communes qui existent sur le Haut-Plateau et dans la région du Haut-Lac, présentent des limites. Après des concubinages sans cesse élargis, le temps des mariages est venu.

Pour Frédéric Favre, l’une des raisons est démocratique. «Une commune est-elle réellement autonome, lorsqu’elle a mis en commun ses écoles, son home, sa step, sa police, ses pompiers et son triage forestier?», questionne le ministre des institutions.

A lire aussi : Collonges refuse de fusionner avec Saint-Maurice (24 novembre 2019)

Pour les experts mandatés par le canton, il s’agit aussi d’éviter que les communes ne deviennent des coquilles vides. «Les municipalités doivent atteindre des minima en termes de volumes d’activité et de dotations en ressources», note Nils Soguel de l’Institut de hautes études en administration...

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