Jean-Marie Cleusix a gagné dans l’affaire des frais d’écolage. Le Conseil d'Etat lui a donné raison contre le cycle d’orientation de Sion.
Il y a quatre ans, Jean-Marie Cleusix avait demandé que l’un de ses enfants puisse suivre le CO à Sion dans une classe bilingue puisque cette possibilité n’existait pas à Leytron, sa commune de domicile. Le CO de Sion lui avait alors réclamé 4000 francs de frais d’écolage, que l’actuel chef du Service de l’enseignement avait refusé de payer.
«Plusieurs cas ont été traités. Une dizaine d’autres doivent encore l’être. Le cas de Jean-Marie Cleusix n’a pas été le premier à être traité et il l’a été comme les autres», indique le conseiller d’Etat Oskar Freysinger, qui estime «que la loi est formelle et donne raison aux recourants». L’élu UDC n’est pas surpris de la décision de l'Exécutif cantonal: «Lorsque je suis arrivé à la tête du département, j’avais une lettre signée par Claude Roch et Jean-François Lovey qui donnait raison à Jean-Marie Cleusix.»
Jean-Marie Cleusix n’a pas souhaité commenté cette décision. Quant au conseil d’administration du CO de Sion, «il n’a pas encore pris de décision» par rapport à un éventuel recours, indique son président Maurice Dirren.