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Les sortilèges du chant flamenco

Marina Heredia en concert avec l'Orchestre de chambre de Lausanne à Martigny.

08 nov. 2012, 00:01
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CATHERINE FAVRE

Marina Heredia, l'une des grandes voix du flamenco, sera l'envoûtante jeteuse de sorts de "L'amour sorcier", ce soir à la Fondation Pierre Gianadda.

Entre flamenco et musique classique, cette "gitanerie musicale", composée en 1915 par Manuel de Falla, a donné lieu à de multiples adaptations, souvent iconoclastes, voire kitchissimes. Marina Heredia, elle, puise l'authenticité de son art dans le feu gitan, tout en privilégiant une approche pointue des réperto ires traditionnels et classiques. Sans dogmatisme aucun, cette fille de cantaor (chanteur de flamenco), qui a enregistré son premier disque à l'âge de 13 ans, explore d'autres champs artistiques, que ce soit avec Mauricio Sotelo ou Howie B, producteur de U2. Entretien.

Quel regard portez-vous sur les adaptations souvent hasardeuses de "L'amour sorcier", en particulier de "La danse du feu"?

Ces oeuvres ne laissent rien au hasard, elles sont tellement travaillées, réfléchies, que personne ne devrait modifier la partition....

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