"On peut très bien atteindre des postes à grandes responsabilités en commençant par un apprentissage. Pierre-Alain Grichting (ndlr: président du conseil d'administration de Provins), en est un bon exemple. Il a commencé sa carrière par un apprentissage de boucher!" s'exclame Gabriel Décaillet, le directeur du Bureau des métiers, en marge de la Conférence suisse des directeurs d'écoles professionnelles à Martigny (voir encadré).
Pour lui, l'image de l'apprenti en Suisse, et en Valais particulièrement, est à revaloriser. Un atout indispensable pour continuer à disposer de suffisamment d'apprentis dans un marché qui en cherche. "Des milliers de places d'apprentissage resteront vacantes en août en Suisse, parce que les effectifs dans les écoles obligatoires sont en baisse, mais aussi que les meilleurs élèves privilégient la maturité gymnasiale" , ajoute Gabriel Décaillet.
Revaloriser l'apprentissage
Pas question cependant pour lui et les directeurs de centres de formation professionnelle de mettre en opposition l'apprentissage et la...