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Le Valais participe à une avancée dans le domaine des prothèses de la main

La HES-SO Valais et l'institut de recherche IDIAP à Martigny ont participé au développement d'algorithmes permettant un meilleur contrôle des prothèses de la main pour les personnes amputées.

08 janv. 2015, 16:23
hes so valais

Quatre partenaires, dont la HES-SO Valais et l'institut de recherche IDIAP à Martigny (VS), ont développé des algorithmes permettant à des personnes amputées de la main de mieux contrôler leur prothèse. Le projet a été publié en décembre par l'éditeur du magazine "Nature".

L'Institut informatique de gestion et les physiothérapeutes de la HES-SO Valais, ainsi que l'IDIAP, la Suva et le centre de recherche aérospatial allemand ont planché durant trois ans et demi sur le projet baptisé NINAPRO. Leurs résultats contribueront à améliorer le quotidien des personnes amputées de la main.

Mouvements du quotidien

Les prothèses de la main qui existent actuellement peuvent effectuer des mouvements de fermeture, d'ouverture, et ceci avec une force relativement dosée. Grâce à la participation d'une soixantaine de personnes, dont une douzaine ayant perdu leur main, les chercheurs ont pu analyser une cinquantaine d'actions plus complexes.

"Il s'agit de mouvements pratiques comme ouvrir une bouteille, prendre un stylo ou couper du pain", a expliqué jeudi à l'ats Henning Müller, professeur à l'institut informatique de gestion de la HES-SO Valais. En croisant les différentes données, l'étude a finalement mis en évidence une quinzaine de mouvements qu'un porteur de prothèse pourra exécuter et qui seront reconnus sans faille.

La plus grande base de données

Terminé en juin 2014, le projet NINAPRO "a débouché sur la création de la plus grande base de données au monde accessible publiquement regroupant des informations de personnes amputées et de personnes valides", précise Henning Müller. Autant de données qui serviront notamment aux producteurs de prothèses pour optimiser leurs produits.

Les éléments de l'étude ainsi qu'un article explicatif ont été publiés le 23 décembre dans "Scientific Data" par l'éditeur Nature, précise Henning Müller. NINAPRO a disposé d'un budget total de 900'000 francs environ, financés par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.

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