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Le triomphe du cosmopolitisme

La Fondation Pierre Gianadda accroche à ses cimaises les Modigliani des collections suisses et du Centre Pompidou à Paris.

21 juin 2013, 00:01
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Amedeo Modigliani a longtemps été un artiste maudit. Toute sa vie, il a tiré le diable par la queue. Après sa mort, son oeuvre a atteint des sommets exorbitants sur le marché de l'art. Et cela a été une deuxième malédiction: les historiens de l'art ont boudé cet artiste trop reproduit, trop copié, trop galvaudé. Les temps changent. Catherine Grenier, directrice-adjointe du Centre Pompidou, propose à la Fondation Pierre Gianadda une exposition autour de Modigliani et de ses amis peintres et sculpteurs.

Migrants géniaux

Cette école de Paris regroupe une communauté à géométrie variable de migrants géniaux et désargentés, Jacob, Kisling, Soutine, Lipchitz, Chagall, Picasso, Pascin... et surtout Brancusi, avec lequel Modigliani a été très ami. Catherine Grenier propose de voir dans Modigliani la synthèse de deux cultures, une tradition du portrait qui remonterait à la Renaissance italienne et la révolution esthétique du cubisme, nourrie par la découverte des cultures...

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