Il avait bien dans l’oreille les trois coups de clairon tonitruants qui ouvrent chaque épisode de la série. Mais «Kaamelott», pour Claude Dussez, c’était plutôt l’un de ces objets télévisuels sur lesquels on tombe en zappant. «Je trouvais ça drôle, mais je n’étais pas l’un de ces fanatiques absolus qui savent tout sur la série», sourit-il. Et pourtant, le photographe valaisan s’est retrouvé au cœur du tournage durant cinq jours pleins, «de l’aurore à la nuit bien avancée». De quoi rendre l’afficionado mi-jaloux, mi-dégoûté, et re-mi-jaloux derrière.
«Je voulais photographier Alexandre Astier, parce que l’homme et l’artiste m’intriguent. J’avais eu contact avec sa maison de production en 2016 déjà, alors qu’il achevait la tournée de «L’Exoconférence», se souvient-il. Fatigue du bout de route, agendas qui ne se croisent pas, pour diverses raisons, la rencontre ne se fera pas à cette occasion. «Alors, on m’a dit que le tournage de «Kaamelott»...