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Idiap: la bio-informatique se développe en Valais

L’institut accueille le premier groupe de recherche en bio-informatique, dirigé par la Valaisanne Raphaëlle Luisier. La discipline vise à mieux comprendre les mutations du génome et à dépister précocement certaines maladies grâce à l’intelligence artificielle.

27 févr. 2020, 05:30
Pour Raphaëlle Luisier, la bio-informatique apporte une vraie plus-value dans le biotope valaisan de la recherche. «C'est un mode de recherche essentiel pour faire avancer la compréhension des maladies.»

Au premier abord, l’Idiap n’a aucun lien avec le domaine de la médecine. L’institut de recherche est avant tout connu pour ses avancées dans les domaines de l’informatique, de l’intelligence artificielle et des interactions homme-machine. Mais depuis trois mois, un nouveau groupe de recherche jette un pont entre l’informatique et la génétique. Il est dirigé par la docteure en bio-informatique Raphaëlle Luisier, qui travaillait jusque-là à l’Institut Francis Crick à Londres.

«La plus grande difficulté pour un chercheur est de sortir de sa bulle. Ici, je côtoie des collègues qui sont à la pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle. Cela m’inspire et me donne énormément de pistes pour faire avancer la recherche médicale. L’informatique nous permet de traiter un nombre incalculable de données en peu de temps, ce qui serait impossible de faire à la main.»

En savoir plus: «La bio-informatique est incontournable en médecine»

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