On nous fait régulièrement le coup de l'étoile montante. Et souvent, comme ce fut le cas pour les Mancuniens de Wu Lyf en 2011 (ndlr: avant la sortie de leur premier album, un "buzz" savamment orchestré promettait l'arrivée d'un groupe révolutionnaire) , le soufflé retombe dans l'indifférence la plus consternante. Ainsi va la vie des jeunes loups du rock en 2013. Mais avec Griefjoy, né dans une cave niçoise à l'aube de la décennie, la scène française pourrait bien tenir le successeur des royaux versaillais de Phoenix. Le premier album ¬ éponyme ¬ du quatuor est en tous les cas d'une solidité exemplaire. Interview.
Griefjoy, c'est une façon de faire cohabiter une certaine mélancolie et quelque chose de très rythmique, et de trouver un point d'équilibre?
Guillaume Ferran (chant, claviers): C'est tout à fait ça. On s'est posé un nom-étiquette qui décrit de façon directe notre conception de la musique....